Auteur : Nicolas Depoutot
Chercheur associé UMR MAP3495 – CRAI // Doctorant Université de Strasbourg – ED519 – UR7309 Amup
DOI : https://doi.org/10.48568/fac2-9q78
[Résumé :Entre l’utilisation dans le domaine sacré de l’architecture, de l’outil profane de recherche Google image, associé à l’application gratuite conceptboard et l’évocation de la pratique d’architectes comme Valerio Olgiati, Eduardo Souto De Moura ou Tsuyoshi Tane, cet article tente de montrer le plus concrètement possible, comment et où – en fait partout – l’image nourrit le projet d’architecture.
Par l’image, l’architecte peut concrétiser ses références mais aussi les imaginaires du projet, autant que le sien. Cela lui est utile dans la phase de conception du projet, l’analyse n’en étant pas détachable, comme pour sa présentation.
Les idées développées restituent et nourrissent des expérimentations pédagogiques concrètes et illustrées.]
[Abstract : Between the use in the sacred domain of architecture, of the secular search tool Google image, associated with the free application called conceptboard and the evocation of the practice of architects such as Valerio Olgiati, Eduardo Souto De Moura or Tsuyoshi Tane, this article tries to show in the most applicable way, how and where – in fact everywhere – the image can feed the architectural project.
Through the image, the architect give consistency to his references but also to the imaginaries of the project, as much as his own. This is useful in the design phase of the project, from wich the analysis is not detachable, as for its presentation.
The ideas developed restore and feed concrete and illustrated educational experiments.]
Le mot image vient du latin imago et renvoie au reflet et aux surfaces lisses qui le génèrent. Plusieurs images réunies forment une iconographie, mot issu du grec ancien chargé d’une dimension religieuse. Cette approche étymologique sommaire peut servir d’illustration à notre rapport à l’image, balancé entre sacré et profane. Poser dans le domaine sacré de l’architecture parlant de sa conception que l’outil profane de recherche Google image, associé à l’application gratuite conceptboard 1, peut être un allié de l’architecte, cela demande quelques explications illustrées. Voilà l’objet de cet article qui se nourrit et nourrit des expériences pédagogiques menées dans le cadre de l’enseignement du projet en école d’architecture notamment celui dont sont extraites ses illustrations.
Les images flottantes2
Imaginer est un processus cérébral qui consiste à produire l’image mentale de quelque chose qui n’est pas devant ses yeux.
L’architecte imagine des espaces et les dispositifs qui permettent de les constituer. Pour alimenter ce travail, il (se) fabrique et utilise un corpus d’images. Pour restituer ce travail, il (se) fabrique et utilise un autre corpus d’images, en grande partie alimenté par le premier.
Une grande partie de la culture opérante de l’architecte est iconographique. Il est entouré et s’entoure d’images qui stimulent son imaginaire, donc son imagination et qui entrent dans son processus d’élaboration du projet3.
Anne Frémy a endossé la fonction d’iconographe à l’agence de Jean Nouvel. Dans sa thèse de doctorat intitulée L’image édifiante4, elle propose un énoncé résumé de la catégorisation des images dont l’architecte portugais Eduardo Souto De Moura s’entoure pour constituer et nourrir son univers imaginaire personnel :
- les images arbitraires trouvées par chance, inattendues et parfois inexplicables ;
- les images affectives ou sentimentales recherchées volontairement et traitées comme les fétiches d’un panthéon intime ;
- les images latentes surgies opportunément comme les manifestations inévitables d’un héritage universel ;
- les images analogiques importées d’autres contextes que celui du projet dans un but comparatif et stratégique ;
- les images récurrentes qui traversent toute l’œuvre de l’architecte ;
- et enfin les images utopiques, pures expressions de la pensée, intimes et intemporelles, sans rapport immédiat avec un projet.
Valerio Olgiati déclare : « lorsque j’invente un bâtiment, des images importantes emmagasinées dans ma mémoire sont toujours en suspens quelque part au-dessus de moi. Elles sont la base de mes projets. Elles m’accompagnent quand je me pose fixant « la feuille blanche », prêtes à parler. Ces images constituent mon Autobiographie Iconographique5. » En illustration de cette auto-observation, cet architecte des Grisons a formalisé son environnement imaginaire dans une publication maison. Le fruit de cette introspection est un outil de lecture pour comprendre sa démarche et les projets très cérébraux qui jalonnent son travail.
L’environnement d’images propres à un architecte constitue son espace imaginaire de références : une matière flottante qu’il gagnera à interroger. Compilée de façon raisonnée, elle sera autant une source qu’une ressource pour son travail.Demander à des étudiants en architecture de produire à la manière de Valerio Olgiati une page d’images qui serait la première de leur Autobiographie iconographique leur permet de saisir l’existence et l’importance de leur espace imaginaire personnel. Ce travail renseigne aussi leurs enseignants sur l’identité de chacun et sur ce qu’un groupe peut partager ou non de culture en général et de culture architecturale en particulier.
Projet et iconographies
Référence et projet
Se référer est l’action de se tourner vers quelque chose ou vers quelqu’un sur lequel on s’appuie ou on se fonde6. Une démarche de projet d’architecture a-référentielle n’existe pas. L’architecte est surtout un re- ou up-cycleur d’idées. C’est bien ce qu’exprime Jean Nouvel lorsqu’il dit dans une interview destinée à un large public : « L’architecte est un kleptomane. Il pique tout. Partout. Dans la rue, dans la technique, dans les objets. Et dans l’art… 7 »
Aucune recherche scientifique valable ne se fait sans un état de l’art. Aucune entreprise sérieuse n’avance aujourd’hui sans faire du benchmarking8. À tout moment de la conception d’un projet, il est indispensable de regarder ce qui a été réalisé précédemment, pour une programmation similaire ou dans une situation comparable.
Pour l’architecte, les références sont un support de conception. Elles permettent de comprendre des situations, de fixer des objectifs ou de donner des solutions par emprunts directs, par modifications ou par détournements. Une part du travail de l’architecte consiste à clarifier les références qu’il convoque et qui lui serviront d’appui et de propulsion9. Que ses références viennent de recherches menées intentionnellement ou qu’elles apparaissent de façon réactive et spontanée.
Convoquer la figure populaire et transgénérationnelle de Tarzan permet d’illustrer la question de la référence. En effet, comme l’homme-singe avance dans la jungle en se balançant de liane en liane, chacune d’elle étant autant un point d’appui qu’un système de propulsion, l’architecte avance dans son projet en passant de référence en référence.Une recherche de références ne peut pas être exhaustive. L’architecte mène ce travail en toute subjectivité à partir de sa culture et de sa sensibilité, selon ce qu’il sent comme des nécessités ou des évidences.
Le travail de recherche de références est itératif. Il est orienté par les objectifs de projet, ceux-ci étant toujours reconsidérés à partir des avancées ou des impasses du processus. Au démarrage du projet, des premiers questionnements induisent une première recherche de références. À partir notamment d’une étude de ces premières références, le projet avance et de nouveaux questionnements apparaissent. Cela envoie vers la recherche, l’énoncé et la hiérarchisation de nouvelles références.La littérature sur le sujet de la référence en architecture est abondante, autant que les recherches et les expériences faites à ce sujet sont nombreuses. Le court paragraphe que vient clore ces lignes n’a pas vocation à aller plus loin dans l’exploration de cette notion centrale. Il s’agissait surtout de poser quelques jalons utiles pour la suite du propos10.
Références et images
Pour l’architecte, regarder attentivement des projets faits par d’autres sur des problématiques similaires, en particulier ceux qui ont marqué l’histoire de l’architecture, est une façon de se mettre dans les pas de ses prédécesseurs, éventuellement à côté ou à l’opposé de ceux-ci et quoiqu’il en soit, en toute connaissance de cause et de conséquence.
De cette recherche, il extrait ses projets de référence : des projets embedded11 dont il consultera des images (photos, dessins, vues géométrales, …).
Un article publié dans le cadre du Séminaire de Conception Architecturale Numérique SCAN’07 identifie « trois grandes fonctions de l’image utilisée en tant que référence12 » :
- 1// les images-idée qui servent de support à la recherche par copie ou interprétation d’une image existante ;
- 2// les images-analogon qui établissent une correspondance formelle entre l’image d’un objet ou d’un ouvrage et la solution imaginée dans un projet ;
- 3// les images-modèle qui fonctionnent comme modèles de l’ouvrage conçu.
Les champs d’imaginaire
Contextualité
Être attentif au contexte d’un projet, c’est regarder précisément tout ce qui lui appartient de spécifique. Cela dépasse largement les caractéristiques topo-géographiques du site, c’est-à-dire son orientation, sa forme et ses mesures dans les 3 dimensions. À travers l’évocation d’exemples bien typés (une situation dans un centre historique vs un site isolé en pleine campagne, une caserne de pompiers vs une école primaire), l’étudiant pourra saisir la forme polysémique du rapport au contexte d’un projet et ce qu’est un champ d’imaginaire.
Tant que l’on est attentif à concevoir un projet situé13, le champ d’imaginaire d’un projet est à explorer et à exploiter, puisque c’est une grande part de ce qui en fait la spécificité, donc la contextualité. Et c’est aussi à ce prix que l’on peut arriver à inscrire le projet dans l’une ou l’autre de ses dimensions imaginaires.
Le champ d’imaginaire d’un projet se ramifie à l’infini et il est possible de se lancer dans son exploration à travers une énumération de ce que l’on peut appeler les conditions du projet. Autant que les caractéristiques topo-géographiques du site, le programme (ou ‘cahier des charges’), l’identité du commanditaire comme celle des futurs utilisateurs, l’historique de la commande, l’historique du site et sa toponymie comptent bien comme éléments de contexte.
Chaque contexte de projet est unique. Chaque formulation de champ d’imaginaire est unique.
D’une part, elle s’agrège en combinaison des imaginaires liés aux conditions du projet qui sont singulières. D’autre part, cette agrégation se fait à travers la personnalité de l’architecte qui perçoit de façon orientée les conditions d’un projet, compte-tenu de sa formation, de son éducation, de sa culture et de tout ce qui constitue sa personne. Ainsi que cela a été vu dans le point précédent, tout projet d’architecture se fait en référence à d’autres projets pensés ou réalisés précédemment. Ces projets entrent dans l’imaginaire du projet, ce qui rend leur exhumation et leur exploration doublement importantes.
L’archéologie du futur
Les explorations d’imaginaires peuvent très valablement se faire par recherches iconographiques, c’est-à-dire recherche, compilation et organisation d’images. Pour cela, le croisement cité en introduction entre un moteur de recherche et un outil de type tableau d’affichage virtuel est particulièrement opérant.
Pour chacun de leurs projets, les architectes Tsuyoshi Tane et Lina Ghotmeh mènent un travail de recherche singulier et démonstratif. Ils ont baptisé Archaeology of the future cette démarche rencontrée à leurs débuts, de façon moins formalisée et systématique à l’agence de Jean Nouvel. L’analogie au travail des archéologues qui fouillent le sol d’un site pour en exhumer ses anciennes réalités est parlante14.
L’ Archaeology of the future d’un projet conduit à fabriquer des murs d’images organisés à partir de connexions entre mots-clefs et iconographies issues de sources multiples et formalisés comme le tableau d’indices d’une enquête policière15. Une telle recherche qui nourrit autant qu’elle matérialise de façon puissante les champs d’imaginaire d’un projet a une dimension tentaculaire mais ludique. Elle apparaît comme riche et stimulante pour des étudiants en architecture, tant elle peut se mener en groupe, fertilisant ainsi les imaginaires, donc les projets de chacun.
Les images et le rendu
Les planches de rendu sont consubstantielles au milieu de l’architecture et à la pratique des architectes dès leur formation. Les compétences requises pour les réaliser surpassent celles liées à la mise en page et aux choix typographiques. En effet, la détermination des éléments constituant les planches de rendus est liée intrinsèquement à ce qui constitue le projet, vu à la fois comme objet et comme processus.
L’enjeu de tout rendu est de livrer la nature d’un projet, en même temps que ses clés de compréhension. Il s’agit de donner à lire ce qui permettra de le comprendre dans ses résolutions, mais aussi dans les questionnement qu’il soulève.
Concrètement le rendu d’un projet est constitué de 2 ingrédients : ce qui permet d’en restituer les dimensionnements et la spatialité16, et ce qui permet d’en révéler le « hors-champ ». Il s’agit là de ses dimensions symboliques et poétiques, de ses raisons d’être, mais aussi de son éthique, de ses enjeux…
Tout ou partie du corpus des images ayant servi à l’élaboration du projet peut ainsi être mobilisé pour le rendu. Pour en constituer les planches, deux catégories d’images s’ajoutent aux images-idée, images-analogon et images-modèle identifiées précédemment :
- 4// les images-contexte qui illustrent et restituent l’environnement concret et directement perceptible du projet ;
- 5// les images-d’imaginaires qui restituent les champs d’imaginaires explorés, dans lesquels le concepteur s’est immergé. Ces images sont un intéressant révélateur de sa sensibilité.
Le corpus des images-imaginaire peut-être valablement alimenté par des images extraites des 4 autres catégories énoncées précédemment. Et les images-imaginaires fonctionnent d’autant mieux qu’elles sont nombreuses. En les présentant sous forme de nuage, il est possible de faire avec celles-ci ce que l’on trouve couramment fait avec des mots pour donner un aperçu du champ sémantique d’un texte. On peut parler pour cela de nuage icono-sémantique.
Pratique des outils et difficultés pédagogiques
Méthode
La multitude des images indexées sur Internet est vertigineuse. Cela rend cruciale la question d’une méthodologie de recherche. Dans un travail de recherche iconographique, il faut réussir à se laisser porter, en se tenant dans une divagation fructueuse. Pour avancer avec les outils que Google met à disposition, deux méthodes sont à combiner : la recherche d’images liées à des mots-clés soigneusement choisis et la recherche d’images à partir d’images sélectionnées pour leur pouvoir évocateur.
Le travail de recherche de mots-clés opérants est un préalable que l’on peut démarrer collectivement dans un cadre pédagogique. Et ce travail peut lui-même être très valablement introduit par des manipulations à partir d’un corpus d’images déjà constitué, ce qui permet de saisir la double subjectivité : celle des mots-clés et celle des images que l’on peut leur associer.
Une des plus grandes difficultés dans un travail de recherche iconographique est d’accepter l’imperfection mais la force d’un résultat constitué d’images multiples. La quantité d’images accessibles peut faire croire de façon tenace et aveuglante que l’image de ce que l’on cherche à illustrer existe, donc qu’on finira bien par la trouver. Pourtant, l’enjeu d’une recherche iconographique est d’illustrer des idées qui elles-mêmes mèneront à des résolutions multiples. Il faut donc se garder d’assécher le processus à travers une recherche de l’unicum, puisqu’un groupe d’images qui fera corpus – un nuage icono-sémantique – sera plus opérant.
Utilité
Analyser les caractéristiques topographiques et les mesures d’un site de projet est une tâche que les étudiants en architecture apprennent très vite et opèrent de façon naturelle et automatique. En effet les étudiants voient très concrètement à quoi cela peut leur servir : en particulier contrôler les dimensions des volumes conçus suivant les caractéristiques physiques du site, dans un objectif d’y prendre place selon des intentions énoncées.
Ce qui sera fait d’une exploration des imaginaires n’est pas aussi directement énonçable. Cela peut rebuter les étudiants avides de procédés directement applicables, et souvent à la recherche de recettes. Bien que cela soit réducteur, il est quand même possible de citer deux objectifs pour un travail sur les imaginaires.
– Mené en amont du processus de conception, un nuage icono-sémantique peut très valablement être ajouté au « cahier des charges » par le concepteur lui-même. C’est alors un pré-imaginé à prendre avec autant d’attention qu’un tableau de surfaces ou un organigramme fonctionnel.
– Un nuage icono-sémantique permet aussi de stimuler le processus de conception et de porter les choix qui apparaissent toujours comme très subjectifs et restent trop souvent peu expliqués (ou même peu abordés) dans le développement et la présentation d’un projet. Ce sont les choix d’écriture, de matières, de textures, de formes, de couleurs, d’ambiances…
Enfin, rappeler que d’autres procédés permettent d’explorer et de formaliser les champs d’imaginaire liés à un projet est une façon de faire saisir la spécificité, donc l’intérêt de mener des recherches iconographiques17.
en conclusion…
Dans une métaphore guerrière, nous pouvons écrire que nous vivons aujourd’hui bombardés d’un flux d’images omniprésent et régulièrement décuplé. Comme autant d’unités d’artillerie, agences de publicité, industries du divertissement et réseaux sociaux rivalisent de puissance et de cadence pour capter nos attentions toujours plus dispersées. Ils participent ainsi à la saturation de notre espace cognitif : les temps sont graves !
En cherchant à montrer le plus concrètement possible, comment et où – en fait partout – l’image nourrit le projet d’architecture, cet article vise pourtant à considérer ce flux comme une source nourrissante et vitalisante pour les architectes.
Mais de nombreuses questions restent ici ouvertes ou non posées, en plus de celles trop rapidement traitées. La mise en avant dès l’introduction de l’outil de recherche par l’image développé par Google est symptomatique. Si l’outil est puissant, les façons opérantes de s’en servir, c’est-à-dire adaptées aux objectifs qu’on assigne aux iconographies recherchées, restent à définir pour être maîtrisées. Le dernier chapitre de cet article s’y est risqué, tout en pointant sommairement quelques écueils.
Aujourd’hui, l’émergence de l’Intelligence Artificielle dans le domaine de l’illustration est un phénomène assez fascinant. Un ordinateur domestique a désormais la faculté de produire une image à partir de n’importe quelle combinaison de mots-clés. Cette assistance à la formalisation d’imaginaires semble pouvoir très concrètement et très valablement venir en appui du processus de conception.
Cela pourrait même être plus efficace que la recherche icono-sémantique assez besogneusement approchée dans cet article. Et ce qui rendrait potentiellement dépassés les outils cités en introduction.
BIBLIOGRAPHIE RÉDUITE
- Recherche de références par l’image dédiée à l’assistance à la conception architecturale, Halin Gilles, Chaabouni Salma, Bignon Jean-Claude. 2007. ⟨hal-00153849⟩
- Image: A Support for Architectural Cooperative Design , Halin Gilles, Kubicki Sylvain, Communicating Space(s) [24th eCAADe Conference Proceedings, 2006.
Espaces personnels de référence
- 2G, Valerio Olgiati, n°37, 2006
- L’image édifiante. Le rôle des images de référence en architecture Frémy Anne, sous la direction de Potié Philippe – Université Paris-Saclay (ComUE)
- Floating images, Tavares André and Bandeira Pedro, Lars Müller Publishers, Zürich 2012.
L’archéologie du futur
- Archaeology of the future, Tane Tsuyoshi, Toto ed., Tokyo 2018
La référence
- Enseigner la conception architecturale, Boudon Philippe, Deshayes Philippe, Pousin Frédéric, Schatz Françoise, Editions de La Villette, Paris 2000 ; pp. 109-112 + pp. 134-146
- Conception architecturale : une investigation méthodologique, Prost Robert, L’Harmattan, Paris 1992, pp.63-73.
- Le démarrage du projet : les générateurs primaires, Conan Michel et Daniel-Lacombe Eric – Actes du séminaire de Bordeaux Enseigner le projet d’architecture, ENSA-Bordeaux, Direction de l’architecture et de l’urbanisme, 1993, p. 201-211.
- Dialogue entre maquette et modèle en architecture, les modèles, possibilités et limites, Estevez Daniel, Editions Matériologiques, 2014, p. 77-86.
- Conceptboard est une société allemande qui a mis au point (et gratuitement en ligne pour une version bridée) un outil puissant qui permet en particulier la compilation et la mise en partage d’images en collections, sous des formes très libres.
- Ce titre de chapitre est emprunté directement au titre de l’ouvrage Floating images, écrit et édité par André Tavares et Pedro Bandeira avec Lars Müller Publishers, Zürich 2012. Cet ouvrage est dédié aux images flottantes de Eduardo Souto De Moura et la catégorisation de celles-ci dont il est fait état plus bas en est extraite.
- Les compétences spécifiques de l’architecte sur ce plan ont été pointées notamment en introduction de l’article Recherche de références par l’image dédiée à l’assistance à la conception architecturale cité plus bas.
- L’image édifiante. Le rôle des images de référence en architecture par Anne Frémy, thèse de doctorat menée sous la direction de Philippe Potié et soutenue en 2016 – Université Paris-Saclay (ComUE)
- 2G, Valerio Olgiati, n°37, 2006, p. 136 – 141.
- Cette définition est issue d’une consultation des travaux du Centre National de Recherches Textuelles et Lexicales (cnrtl.com).
- https://www.lexpress.fr/culture/art/jean-nouvel-l-architecte-est-un-kleptomane_510150.html
- Le benchmarking consiste pour une entreprise à comparer son organisation et ses processus avec ses concurrents.
- Être conscient de son cheminement dans le projet, donc de ses points d’appui est une condition pour le maîtriser, le restituer et le partager.
- Cet article propose en bibliographie quelques textes qui peuvent aider dans la compréhension et l’usage pédagogique de la référence, en particulier dans le domaine de l’architecturologie.
- Dans le vocabulaire militaire ce terme est utilisé pour parler des journalistes de guerre amenés par une armée sur un terrain d’opérations, sans pouvoir disposer de leurs mouvements.
- Gilles Halin, Salma Chaabouni, Jean-Claude Bignon. Recherche de références par l’image dédiée à l’assistance à la conception architecturale. 2007. ⟨hal-00153849⟩
- Le projet situé est l’opposé de l’architecture générique, ces édifices orphelins et interchangeables que l’on peut par exemple trouver aujourd’hui dans de nombreuses ZAC.
- Tsuyoshi Tane et Lina Ghotmeh ont travaillé en association avec Dan Dorell, notamment pour le projet exemplaire du Musée National Estonien inauguré en 2016. Ils ont désormais des parcours professionnels séparés.
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Des exemples de tels murs d’images sont publiés dans l’ouvrage Archaeologie of the future, Tsuyoshi Tane, Toto ed. 2018. T Tane en a reproduit dans son exposition monographique installée Bâle en 2020 – 2021 (https://www.sam-basel.org/en/exhibitions/tsuyoshi-tane-archaeology-future).
- Pour cela l’architecte use généralement de ses moyens conventionnels d’expression : vues géométrales, perspectives et textes.
- Parmi les procédés pour explorer les dimensions imaginaires d’un projet, il est possible d’énumérer, la narration par le texte ou le storyboard, le dessin d’imagination, le collage ou toute autre forme de compilation iconographique.